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De quoi les vieux ont-ils peur ?

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De quoi les vieux ont-ils peur ?

A la question « Bien Vieillir, qu’est-ce que cela signifie ? » selon étude Silver Eco CSA, seulement 16% des personnes interrogées répondent « Etre autonome ».  La « perte d’autonomie » ou dépendance, s’il parait évident qu’elle ne fait rêver personne, n’est pas la plus grande crainte de nos aînés. Sagesse de l’âge ? Sans doute.

La peur d’être vu comme un vieux

Les événements redoutés par les personnes âgées sont finalement les mêmes qu’aux autres âges de la vie . Principalement : la solitude, la maladie, le fait de peser sur les autres, sur ses proches, ou encore de devenir acariâtre. Cette dernière s’exprime parfois par l’appréhension de ressembler à des personnes dont on pense qu’elles ont “mal vieilli”.

L’image renvoyée par la vieillesse véhicule quelque fois la peur de n’être pas aimable et donc pas aimé. Certains craignent d’être jugés inutiles ou repoussants.

 A l’heure actuelle, c’est particulièrement les maladies neuro-dégénératives qui causent une forte inquiétude, même chez les personnes peu âgées. Les injonctions à stimuler sa mémoire, rester dynamique, rester en forme rester actif sont nombreuses et tout à fait justifiées.  

Il ne s’agit pas ici de prôner l’inverse des recommandations médicales et sanitaires ! 

Au contraire ! Nous avons à coeur de mettre en avant les initiatives qui font participer activement personnes âgées à la vie sociale et culturelle afin de stimuler leurs capacités intellectuelles.

Peur de la mort…

Mais n’occultons pas l’aspect parfois anxiogène de ces recommandations à nos aînés. Car la vulnérabilité de cet âge renvoie aux peurs profondes et à ses propres limites : personne n’est immortel.

Ainsi, la grande peur n’est pas celle d’être vieux, c’est celle de la mort. Alors, comme l’enfant qui fait un cauchemar, pour vaincre sa peur il faut la nommer, la regarder en face.  

Cela permet en outre de s’y préparer. Car il est impossible d’accepter l’idée de sa mort si son entourage est dans le déni.

Quand la mort se profile, il faut accepter qu’il y ait un bilan à faire. Et peut-être des blessures à panser et des pardons à donner. Face à certaines angoisses des personnes âgées, cela peut-être notre rôle d’enfant, petit-enfant, d’aidant : accompagner cette prise de conscience. Ou encore aider la personne vieillissante à voir quels sujets elle a à traiter pour s’y préparer sereinement.

En toute délicatesse bien-sûr… Il ne s’agit pas d’être intrusif, de vouloir régler des comptes personnels etc… Si un sujet est trop douloureux ou passionnel, n’hésitons pas à faire appel à un professionnel.

On peut aussi à ce moment éprouver le besoin de retrouver un accompagnement ou une pratique religieuse. De nombreuses associations confessionnelles existent et proposent des visites à domicile pour aborder ces sujets.

Avoir peur, c’est être vivant !

La peur exprime en creux toute l’énergie et l’enthousiasme dont le coeur humain est capable. On a peur pour ceux que l’on aime, pour ce en quoi l’on croit. Si on a peur de mourir, c’est seulement parce que l’on aime la vie !!

Pour affronter la peur, sans se laisser paralyser par elle, il n’y a pas de meilleure arme que de se tourner vers la vie qui est là, en multipliant les occasions de la savourer !

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